Alwaid

Le groupe est fondé en 2010 et donne ses premiers concerts l'année suivante. Une première démo voit le jour en 2012, puis un premier album, "Lacus Somniorum", en mars 2014. Les morceaux racontent un univers nocturne et onirique, et ce premier album a pour fil conducteur les différentes étapes du sommeil, de l'éveil à l'inconscience, de l'insomnie au cauchemar. Chaque chanson décline ainsi le thème en racontant son histoire propre, et les sources d’inspirations peuvent surgir de la mythologie, de la littérature, du cinéma. Alwaid fréquente assidûment la scène depuis sa création (plus de 80 concerts au compteur, en France et en Belgique, mais aussi aux Pays-Bas et au Royaume-Uni, où le groupe tourne plusieurs fois par an.) En cette fin d’année 2016, Alwaid retrouve le studio afin d’y enregistrer un second album, “The Machine And The Beast”. Côté musique, la signature Alwaid reste, tout en se voulant plus affirmée. Alors que le premier album explorait les différentes étapes du sommeil, de l'éveil à l'inconscience, de l'insomnie au cauchemar, le second proposera un regard sur l’évolution de la civilisation. Il évoquera l’extraction du côté bestial de l’être humain et son entêtement à vouloir maîtriser la machine, celle-là même qui provoquera sa perte. Ordre et chaos, instinct et raison, désir et logique, grandeur et décadence, autant de facettes en conflit et de pulsions contradictoires qui font de l'homme l'être complexe et imparfait qu'il est. Symbole de cette dualité, et de l'album lui-même: l'Amphisbène, serpent à deux têtes qui tirent chacune dans une direction différente... Les sources d'inspiration du groupe restent issues des grandes oeuvres et mythes qui ont marqué notre culture : nous mettons en musique des monstres littéraires, redoutables Goliath à abattre quoi qu'il en coûte (Moby Dick), ou plus insidieux lorsqu'ils se dissimulent sous des traits humains (Mr. Hyde ou Jack l'Eventreur), les progrès merveilleux ou inquiétants d'une science irrépressible, mais forcée de s'avouer vaincue face à la vie qui “trouve toujours un chemin” (Jurassic Park), l'effroi de l'humain confronté à la possibilité de sa propre dégénérescence (Lovecraft) mais aussi la nostalgie romantique d'un état de nature perdu et la libération du retour à l'état sauvage.